REGARD SUR NOTRE HISTOIRE

« L'Éternel est grand et très digne de louange, et sa grandeur est insondable. Que chaque génération célèbre tes œuvres, et publie tes hauts faits ! » Psaume 145.3-4

Tout a commencé avec la Bible du mort...

Nous sommes en 1890 à Castino, un village du Piémont où vit la famille Gallo. C'est une journée ordinaire. Beaucoup de travail dans les champs, la réparation d'une clôture, les vaches à rentrer et à traire, les mangeoires à remplir, le grain à donner aux poules, les œufs à ramasser pour l'omelette du soir... L'après-midi tire à sa fin quand un jeune homme arrive devant la ferme de Celestino et de­mande l'hospitalité pour une nuit ou deux. C'est une pratique cou­rante à l'époque, surtout dans les campagnes où passent habi­tuelle­ment les colporteurs. Mais celui-là n'a rien à vendre... Celestino Gallo l'accueille gentiment et lui offre un couchage au grenier. Le garçon semble à bout de forces. Il remercie et prononce ces paroles étranges : « Si Dieu me rappelle à lui, veuillez brûler les affaires qui sont dans mon sac. »

Le lendemain, Celestino, surpris de ne pas voir son hôte au petit déjeuner, grimpe au grenier et secoue le dormeur. Il ne bouge pas et il est tout froid. Affolé, notre fermier court chercher de l'aide chez ses plus proches voisins, mais il n'y a plus rien à faire. Ils ne peuvent que constater le décès. Ensemble, ils font l'inventaire du sac du défunt qui ne contient que quelques haillons et un gros livre. Aucun nom, aucun papier. Ils décident donc de brûler les vêtements, mais gardent le livre qu'ils trouvent fort beau. C'est une Bible !

Ils s'occupent des obsèques de l'inconnu qui sera enterré dans la fosse commune. Quelques jours plus tard, ils décident d'organiser discrètement une veillée pour lire « le Livre des protestants », et invi­tent quelques personnes. Ils n'ont jamais eu la Parole de Dieu entre les mains. Sa lecture est interdite à tous, prêtres et fidèles, sous les peines les plus sévères (excommunication), à moins que la traduction en langue vulgaire ne soit accompagnée de notes empruntées aux Pères et commentateurs catholiques et approuvée par le Saint-Siège. Ils sont impatients de découvrir ces secrets si bien gardés. Les veil­lées se succèdent et l'Esprit agit. Émerveillés, ils découvrent le salut offert gratuitement à quiconque se repent de ses péchés et croit au Seigneur Jésus-Christ. Ils se convertissent.

Celestino Gallo vend tous ses biens afin d'annoncer l'Évangile de village en village. Pour se déplacer, il achète un cheval et une charrette. C'est ainsi qu'en 1897, il arrive à Rivalta Bormida, près d'Acqui Terme, dans la province d'Alexandrie. Chaque mercredi soir, il loue une salle et prêche la Bonne Nouvelle, en commentant les textes bibliques avec enthousiasme.

Dans ce bourg vit la famille d'Antoine Ratto, un vigneron. Jules, le fils aîné, excellent accordéoniste et joyeux luron, anime tous les bals du coin... jusqu'au jour où il entend Celestino parler de Jésus d'une telle manière qu'il s'effondre en pleurs et reconnaît son péché. Quand il se relève, il n'est plus le même. Il est né de nouveau. Fini les rigolades entre copains dans les bars et les fêtes de village. Il lit les Saintes Écritures. Dieu est à l'œuvre.

Il y a pourtant un problème. La nouvelle religion de Jules n'est pas très catholique ! Et les Ratto ne veulent pas avoir d'ennuis avec le curé. Ils interdisent à leur fils de fréquenter les réunions. Peine per­due... Jules n'a pas l'intention d'obéir. Alors, le mercredi, afin de le retarder, le repas du soir n'est jamais prêt à l'heure. Mais rien n'y fait. Il part à toute vitesse avec juste un morceau de pain dans le ventre. Le jeune homme a beaucoup changé. Il ne fréquente plus ses anciens amis. C'est tout de même bizarre...

Mais s'il y tient tant que ça à « son Jésus », pourquoi n'irait-il pas tout simplement à la messe ? On a déjà notre église, notre curé et nos saints, pense sa mère. En plus, ça tombe vraiment mal, car elle vient d'accoucher de son douzième enfant, Félix. De quoi vont-ils avoir l'air le jour du baptême ? Il faut absolument avertir Monsieur le curé.

Ce dernier les met en garde.

— Ces évangéliques ne disent pas la vérité et perturbent les âmes. Faites très attention, car leur soi-disant Bible est criblée d'erreurs. Nous allons prier pour que Jules retrouve la raison ! conclut-il.

Pourtant, un soir, sans le dire à sa femme, Antoine décide d'ac­compagner son fils à une réunion... Pour ne pas être reconnu par les gens du village, il met sa veste sur sa tête et frôle les murs. Une fois sur place, il refuse d'entrer dans la salle et reste caché derrière la porte. Il guette à l'intérieur et voit un homme qui se lève avec un livre à la main et commence à lire dans Matthieu 11, versets 28 à 30 : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » Antoine, très impressionné, préfère rentrer chez lui.

Il raconte à son épouse ce qu'il a entendu.

— Ne me dis pas que tu es allé écouter toutes ces âneries, toi aussi !

— Ben oui ! Et t'énerve pas comme ça, tu m’empêcheras pas d’y retourner.

— Que personne de ces gens-là ne mette les pieds ici, rétorque-t-elle en colère.

Malgré tout, Antoinette a soif de la vérité autant que son mari. Ils décident ensemble d'acheter une belle Bible catholique. Trois gros volumes. Pendant un mois, chaque soir, ils sondent les Écritures. Antoine ne sait pas lire et sa femme profite de cette occasion pour lui apprendre. Jusqu'aux premières lueurs de l'aube, ils comparent le contenu des deux Bibles. La leur et celle de Jules. Et puis, un soir, ils entendent frapper. Deux missionnaires anglaises se présentent à la porte, Miss Evans et Miss Shuir. Elles entrent, s'agenouillent au mi­lieu de la pièce, se mettent à prier et repartent. Comme deux anges envoyés de Dieu...

Peu de temps après, le couple découvre enfin la vérité. Antoinette se met à ses fourneaux et prépare gaiement une montagne de ganses. Elle les empile adroitement en forme de pyramide sur un grand pla­teau et traverse fièrement le village jusqu'à la salle de réunion. Les demoiselles anglaises sont là. Elle leur offre, ainsi qu'à l'assistance, ses succulentes pâtisseries et annonce à la ronde qu'elle et son mari ont accepté Jésus comme Sauveur et Seigneur.

Cela ne va pas être simple pour eux. Par le passé, ils ont déjà beaucoup souffert. Plusieurs fois, des épidémies de croup ont frappé le village et ils ont perdu six enfants en bas âge. Il ne leur reste plus que Jules né en 1875, Émilie en 1883, Laurent en 1891, Marguerite en 1893, Joseph en 1895 et Félix en 1897. Puis leur maison, cons­truite entre deux cours d'eau, s'est effondrée lors d'une crue. Ils vi­vent chez Madame Chiabrera, la mère d'Antoinette. Le climat est tendu. La vieille dame essaie de raisonner « les hérétiques ». En vain. Un an plus tard, arrive de l'évêché l'ordre de les excommunier. Ma­dame Chiabrera ne supporte pas cette honte. Qu'est-ce qu'elle a bien pu faire au « Bon Dieu » pour mériter ça ? Elle les déshérite et les chasse de chez elle.

Les temps sont durs. Les propriétaires de vignes ne sont pas encore remis de la terrible crise du phylloxéra. Certains Italiens ont déjà émigré en France pour chercher du travail. Que faire ? Antoine décide de partir avec sa femme et quatre enfants. Jules et Émilie restent au village.

Ils passent la frontière et continuent jusqu'à Cannes où ils sont ac­cueillis chez des chrétiens, les Brocklebank, de riches Anglais. Ces personnes viennent de l'Église des Frères en Angleterre et ont à cœur le salut des âmes, surtout parmi les Italiens. Le courant des Assemblées de Frères (ou Frères de Plymouth) constitue l'une des branches du protestantisme évangélique.

Ce mouvement né à Dublin en Grande-Bretagne vers 1830 a connu une importante scission en 1848 qui a abouti à distinguer un courant « ouvert » d'une part, et un courant « exclusif » (darbyste) d'autre part. La branche la plus « étroite » suit donc John Nelson Darby et la branche plus « large » (Open Brethren) des leaders comme Georges Muller et Henry Craik.

Malgré ces ten­sions, les deux courants se développent et l’élan missionnaire se dé­ploie dans de nombreuses nations, notamment en France.

La ligne théologique des Assemblées de Frères est de type calviniste (confes­sion de La Rochelle) avec comme axes majeurs : la reconnaissance de la seigneurie de Jésus-Christ, l'autorité de la Parole, la présidence du culte laissée au Saint-Esprit, le baptême des adultes, l'importance de l'engagement personnel, la volonté d'être réunis « autour du Sei­gneur » dans la simplicité, entre « frères », selon le modèle aposto­lique, et l'autonomie des églises locales supervisées par un collège d'anciens.

Avec Madame Isopel Cole, épouse du baronnet Lionel Cole, les Brocklebank avaient ouvert un local où des réunions d'évangélisation étaient dirigées par Gian Baptista Falda, originaire du Piémont. Un autre Italien, Nicolas Bacci, avait animé un certain temps un petit groupe à Vallauris et transmis le flambeau en 1892 au gendre de Gian Baptista, Mauricio Demaria. Ce dernier continua d'y semer la Parole « en terrain vierge », comme il disait. Pendant 20 ans, il fut un infatigable colporteur biblique sillonnant toutes les Alpes-Maritimes. Il lui arrivait de parcourir à pied 40 kilomètres dans la journée tout en évangélisant ! À Vallauris, il développa l'assemblée qu'il installa ensuite dans un beau local en 1896. Puis des réunions chez l'habitant eurent lieu à Antibes dès 1899, ainsi qu'à Saint-Laurent-du-Var. Voilà dans quel contexte la famille Ratto arrive sur le littoral azu­réen. Possédant une grande propriété avenue de Vallauris – la villa Spingland – Monsieur et Madame Brocklebank sont leurs premiers employeurs.

Mauricio retourne en Italie en 1912 où il continue son ministère dans les assemblées italiennes. Bien avant son départ, il avait vu arriver Antoine, ce vaillant et bouillant Piémontais, chassé de son pays à cause sa foi. La relève allait être assurée. À Cannes, par Luigi Arnera (Piémontais bouillant lui aussi, destiné à la prêtrise et convertit à l'hérésie protestante lors d'une agape fraternelle à Strevi, son village natal, le 31 juillet 1898), et à Antibes, par Joseph Ratto, as­sisté d'Antoine, son père, sur l'initiative de qui s'ouvre une nouvelle assemblée en 1928, renforcée par la présence de plusieurs familles venues d'Italie, dont les Ferraro et les Cacciabue. Elle inau­gure, rue Sadi Carnot, la « Sala Evangelica ». Dès 1906 s'étaient créées les premières associations cultuelles prévues par la loi de sépa­ration de l'Église et de l'État qui venait d'être promulguée.

Joseph, que tout le monde appelle Dominique comme le saint pa­tron de son village natal, a 33 ans. Il ne tarde pas à se marier avec Rachel, une jeune chrétienne. Ils prennent soin d'Antoine et de son épouse et les gardent avec eux. Antoinette, bien fatiguée, décède en 1930. Dominique et Rachel ont la joie d'accueillir quatre enfants dans leur foyer : Lydie, Samuel-Jean, Jean et Daniel. Malheureuse­ment, Samuel-Jean sera emporté tout petit par la diphtérie. Il n'avait que 19 mois.

Vers 1936, l'assemblée se déplace rue des Casemates. Antoine, après avoir fidèlement servi le Seigneur, décède en 1943. Avant son départ pour la patrie céleste, il avait eu l'immense chagrin de perdre encore Félix à la guerre en 1917, Laurent en 1932 et Jules en 1940. Sur douze enfants, il ne reste qu'Émilie, Marguerite et Dominique.

Durant le conflit de 1939-1945, le culte a lieu presque tous les di­manches, entre les alertes et malgré le départ forcé de plusieurs de ses membres. Un jour, ils ont la surprise de voir arriver pour l'office le commandant et l'équipage d'un bateau américain qui mouillait à Antibes. Tous chrétiens ! Imaginez l'euphorie... La salle n'est pas assez grande, alors beaucoup restent à l'extérieur, mais qu'importe ! Pendant leur séjour, ces soldats invitent même des personnes de la munici­palité à venir écouter l'Évangile !

Les croyants de la Côte sont très actifs. Ils organisent ensemble des réunions régionales comme celle du lundi de Pâques 1947 à l'hôtel Antipolis. Les églises étaient aussi régulièrement visitées par des colporteurs et des missionnaires. Des agapes fraternelles ainsi que des conventions ponctuaient la vie des membres. Pendant une vingtaine d'années, Joseph Pons fera partie des an­ciens des Casemates jusqu'à sa mort en 1957. Parmi les premiers fidèles, il y a les familles Ratto, Naulet, Cauvin, Cacciabue, Limousin, Bianchi.

Entre 1970 et 1972, l’église des Casemates connaît encore un petit réveil suite à l’arrivée de Bernard Bettachini et Pascal Aliberti, deux nouveaux convertis. Des réunions sont organisées dans la famille Aliberti et quelques joueurs de handball, amis de Josette (la nièce de Pascal), y assistent. Les cœurs sont touchés. Puis, de fervents chrétiens de Haute-Savoie, André et Rosette Salmeron s'installent à Antibes et se joignent aussitôt à l'assemblée. Les églises sœurs de Cannes, Grasse et Nice connaissent la même dynamique. De nom­breux jeunes y adhèrent. Le formidable Camp du Rocher œuvre à souder ces groupes de jeunes.

Dans les années 80, l’église des Casemates devient trop exigüe. Il faut songer à trouver un autre local. Mais en même temps, les nou­veaux responsables commencent à se sentir un peu à l'étroit dans la manière de diriger des plus anciens. Ces derniers restent marqués par le réveil de la fin du XIXe début XXe siècle et ont toujours à cœur ce qui avait fortement marqué leur esprit.

En 1985, certaines personnes de notre église actuelle, ayant grandi dans l'église des Casemates comme de jeunes plantes qui poussent dans un bon terreau, décident de s'émanciper. C'est très exactement en décembre que, pour la première fois, une dizaine de chrétiens se réunissent dans la villa d'Hervé et Gil Javelle, aux Semboules. Ils chantent, emportés par le feu du premier amour, et restent debout pendant tout le culte. Ce jour-là, une invitée, Lorette Minaglia, souffle discrètement à l'oreille de Gil : « Je voudrais me convertir ».

Ensuite, chaque dimanche, dès l'aube, le salon est vidé (à l'époque, fort heureusement, il y a peu de meubles). Tout est stocké dans le garage, sauf le piano. Gil s'active au nettoyage pendant qu'Hervé installe toutes les chaises dont il dispose (les autres sont apportées par les participants). Pour ceux qui connaissent les lieux, vous comprendrez pourquoi nous soulignerons que certains assistent au culte « au bal­con ». Petit à petit, d'autres chrétiens arrivent, en tout vingt-deux membres des Casemates, plus leurs enfants. Ils forment la Communauté Chrétienne Évangélique (CCE). Bernard et Andrée Bettachini sont les derniers à se joindre au groupe. Leur désir profond est de rester en bons termes avec pépé et mémé Ratto, les grands-parents d'Éric Naulet.

Si on ne peut pas dire que notre église soit exactement la suite de l'église des Casemates, on ne parle pas pour autant de division. Elle en est plutôt une parente, ayant gardé beaucoup de ses fondements, mais s'étant enrichie de certaines différences. Les responsables, provenant parfois d'autres courants évangéliques, ont construit sur la même base en accompagnant la croissance, faisant face aux défis de la société moderne.

Au printemps suivant, une petite salle de 70 m² est louée à côté des Cheminées Philippe, route de Grasse. Bernard et Guy Bettachini ainsi que Jerry Colas forment le premier collège d'anciens de cette nouvelle association cultuelle qu'ils appellent : Communauté Chrétienne Évangélique (CCE). Elle deviendra par la suite : Église Protestante Évangélique (EPE).

Deux ans plus tard, l'assemblée ayant besoin d'un espace plus grand loue un appartement spacieux, 140 m² au premier étage de l'immeuble Les Sporades, juste après les Cheminées Philippe.

Des relations amicales s'établissent avec d’autres églises locales n'ayant pas la même « étiquette ». Il faut noter l’attachement de toutes ces communautés à exprimer l’Évangile, lors de réunions d’évangélisation ou de prédications en plein air, par des moyens artistiques : le chant et le sketch. La troupe Seve apportera l’Évangile par le spectacle pendant plus de dix années bénies. Au travers des différents témoignages qui jalonnent ce livre, vous découvrirez l'his­toire merveilleuse de ces « artistes chrétiens ».

Le Seigneur ajoute des âmes. En 1990, deux autres anciens sont nommés : Luis Vidal et Axel Furderer. Ils se révèlent être de pré­cieux bâtisseurs s'appuyant dans la prière sur les livres d'Esdras et Néhémie.

Mais Satan – ennemi rusé et manipulateur – essaye de semer la confusion parmi nous (1994-1997), utilisant diverses formes de séduction. Beaucoup de membres quittent les rangs (36 au total). Par la grâce d’un Dieu merveilleux qui répond aux supplications de ses enfants et le travail inlassable de Bernard comme ouvrier de paix, l'assemblée reste debout.

En 1997, l'EPE devient propriétaire d'un local neuf dans le centre Galaxie, au 2793 chemin de Saint-Claude. Tout est à faire... et sera fait. En 2012, un local supplémentaire est acheté juste en face. Là aussi, tout est à faire... Frères et sœurs relèvent leurs manches et L’Atelier est aujourd’hui un lieu accueillant.

L'église des Casemates, quant à elle, a continué d'exister. Ce n'est qu'en 1997, au décès de Dominique âgé de 102 ans, que ses portes se sont définitivement fermées.

Notre dénomination (EPE) est rattachée aux Com­munautés et Assemblées Évangéliques de France (CAEF), rattachées elles-mêmes au Conseil National des Évangéliques de France (CNEF) regroupant 29 unions et fédérations d'Églises.

Nous rendons gloire à Dieu pour tout ce qui a été accompli depuis « la Bible du mort ».

Notre souhait est de continuer à témoigner de son amour et de sa justice en espérant que nombreux seront ceux qui accepteront le message du salut et aimeront « celui qui nous a aimés le premier ».